* Quelque chose s'est fissuré. Il y a maintenant
* Quelque chose s'est fissuré. Il y a maintenant une faille, par laquelle tout s'est envolé. Mon criterium et la feuille de dessin. Les deux américains les plus recherchés. Un briquet, un paquet de cigarettes vides, un cello, et un, deux, trois billets.
Il n'y a que lui qui est resté. Pourtant, il paraît aussi petit et fragile qu'une boîte d'allumettes.
Est-ce un signe?
___Et ces vieux souvenirs dont j'ai honte? Ils sont ___là, collés sur ces vieux murs pourris. Alors, les ___bouteilles, les joints, la boîte, le briquet et le ___cello, ils pourront bien s'envoler tous, il restera ___toujours ces pellicules qu'un opérateur pervers ___tournera en boucle, tout le temps, et tous les ___jours, et toutes les nuits.
Et moi, moi, je serais là sur mon fauteuil tout défoncé, sirotant un milk-shake à la fraise et mâchant des pop-corn carbonisés, seule dans cette minable salle de cinéma.
Grenoble. Une jeune fille qui marche, hagarde.
Grenoble.
Une jeune fille qui marche, hagarde. Elle n'a pas envie de parler avec celles qui l'accompagnent. Elle est fatiguée. A nouveau elle tourne la tête vers la vitrine pour observer son reflet. Obsédée par cette image qui ne lui convient jamais.
Lasse, aussi.
C'est une belle journée pourtant. Elle pourrait en profiter. Relever la tête, respirer un grand coup l'air frais, sentir le soleil lui brûler la peau. Elle marche. Dans cette ville qu'elle n' a jamais vue. Avec des gens qu'elle ne connaît pas. Ces ribambelles de vies dont elle ne sait rien. Elle marche, pensive, maudissant la coiffeuse qui a ainsi modifié cette image.
Une vieille femme la dépasse. Elle hait la vieillesse. Elle n'en connaît rien de plus que les apparences, et pourtant elle voue un saint mépris pour les personnes âgées, car elles vont à l'encontre de sa conception de la beauté. Elle était donc là, plongée dans ses pensées, s'attardant sur la laideur de la vieille, qui en en plus paraissait gâteuse.
Soudain, elle voit du sang.
Elle a horreur du sang, cette pauvre conne. Le sang véhicule des choses terribles: la violence, la haine, la guerre, et la mort. Des choses qui ne devraient pas exister.
Oui, il y avait bien du sang, dans ce monde si beau, si calme et si gai. Tout le monde avait le devoir en cette belle journée de printemps d'être joyeux, serein, et tout et tout. Pourtant, il y avait cette petite vieille grimaçante au visage larmoyant et à la peau toute fripée qui avait cette tâche de sang sur la tempe. Elle semblait avoir essayé de faire disparaître la tâche, car il y avait une traînée de sang rouge vif en travers de sa joue creuse.
Les sentiments de la jeune fille à l'égard de la vieille changèrent; elle éprouva, au lieu du mépris et du dégoût, de la pitié. Elle n'arrivait pas à détacher ses yeux de la tâche de sang.
Soudain le tramway arriva à toute vitesse, prêt à sortir de ses rails.
La vieille dame tituba vers la voie, toute tremblante, des mains sanglantes brandies devant elle comme pour sonder ce nouveau monde.
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The End
My friends all died in a plane crash_ "En
Sur ces pages blanches, deux trois mots écrits à
Sur ces pages blanches, deux trois mots écrits à l'arrache qui me pèsent sur la conscience. REAL CRIP SHIT. DES DESSINS "ANACRHONIQUES". UNE GRAVURE. UNE BLAGUE, UN BIDE. UN BEAU CRACHAT. HOMMAGE A PLOUM. UN REGARD VACH'MENT MEPRISANT. FOCK LE PROFESSEUR. DES GLANDUS. PLEIN. AU MOINS UNE TRENTAINE. UN BANC, TOUT LE TEMPS. DANS LA TETE, UNE MONTAGNE DE FRIC. CETTE SUBSTANCE DANS LES MAINS. ELLE EST PARTIE EN FUMEE MAINTENANT. DES PUTAINS DE PRIERES SUR CES TOMBES. UN PETIT MERDEUX. UN KEBAB PAS LOIN. ENTRE LES DEUX UNE FILLE QUI SE CHERCHE. ET SON OMBRE A COTE, TOUJOURS.
ECRASE-LA ET NE REVIENS PLUS.
La fatigue, la douleur m'abrutit. Je m'étonne de
La fatigue, la douleur m'abrutit. Je m'étonne de pouvoir encore avancer. Avancer, pour apprendre à s'ouvrir aux autres. Je vois des éclats, mais de quoi? Non, juste des éclats de rire. Avancer, toujours, pour à la fin trouver quelqu'un qui trouvera que ma merde sentira toujours la rose.
Je devrais faire mon exposé sur la mafia.
A la place, je chante à tue-tête: "Who's got the crack..."
Non, apparemment, je n'ai rien appris.
Anyone else but... who?
Une après-midi comme on en a pas souvent.
Un jour. Tu tomberas dans ce que tu as toujours
Paye ta te-attitude, te-mec nigger. J'ai
Paye ta te-attitude, te-mec nigger.
J'ai remarqué, c'est au contact des gens que tu as de l'inspiration. Le contact avec des idées différentes, des points de vue nouveaux, te font inconsciemment découvrir et méditer. Alors vous verrez, dans deux jours je reviendrais avec plein d'inspiration.